°A l'alpage, 1ère série°
Sur la crête de la Berra (Suisse) l'estive se décline au féminin pluriel.
Accroché sur un flanc de montagne, le Bi Gîte (Bidjitho en patois)
trône quelques dizaines de mètres sous le sommet de la Berra
offrant une vue plongeante sur la vallée verdoyante.
Les exploitants de ce chalet traditionnel sont deux jeunes femmes
d'à peine trente ans: Barbara et Susanna.
Ensemble, elles bouclent des journées bien remplies:
traite des chèvres à l'aurore, production de tommes qu'elles revendent aux alentours, pose de clôtures etc...
Et même que Susanna fabrique de la bière,
qu'elle brasse elle-même dans la chaudière du chalet !
Les deux femmes, proches de la nature, vont vivre ainsi durant 4 mois,
sans eau courante, ni électricité.
Quand le soleil s'en va, elles terminent leurs journées
à la lueur des bougies et si les nuits sont douces, elles sortent guitare
et accordéon.
Quelques notes de musique s'élèvent dans les airs
et apportent sourire à qui les entends.
Au Bi Gîte, on est heureux.
et apportent sourire à qui les entends.
Au Bi Gîte, on est heureux.
Cette chèvre me regarde d'un drôle d'oeil... Je serais bien resté plus longtemps dans tes alpages mais je dois aller m'embrumer... "Mademoiselle N., vous auriez un vol pour Kuala Lumpour ?" :(
RépondreSupprimerj'aime beaucoup ton texte, j'ai eu instantanément envie d'y être, dans ce refuge. l'impression de respirer le grand air et de sentir l'odeur des chévre rien qu'en regardant tes superbes photos.
RépondreSupprimerje le met dans ma liste de truc que j'aimerais faire
merci ma chère
Ah que ça me ferait du bien ce genre de vrai retour à la nature!
RépondreSupprimerPoulet aux 5 épices: la chèvre rigole, t'avais quoi comme tête ce matin ;) ?
RépondreSupprimerC'est la grève, plus de vols disponibles, plus jamais !
Pas grave hein.
J'ai lu ton mail, juste à l'instant.
J'ai aimé ce que tu me racontes.
C'est le petit cadeau de ma fin et si longue journée.
J'adore.
Merci.
Hé, tu crois que c'est laquelle ma photo préférée dans cette série d'alpage ? Y'en a même deux !
Becs grelotants, il caille dehors.
Tess: de rien ma chère :)
merci d'aimer ces quelques lignes...parce que les mots ne sont pas toujours ma tasse de thé. C'est drôle ça, une liste de truc que l'on aimerait faire. J'ai jamais pensé à ça moi !
Et-fée-mère: oui, ça fait du bien. Tellement du bien qu'une fois redescendu, on a qu'une seule envie: remonter ! L'atterrissage peut donc perturber...un petit goût de nostalgie dans le coeur...
Ne me dis pas que tu as craqué pour l'oeil lubrique un peu kubrick de la bête ? Et à quand la visite du poulailler ?
RépondreSupprimerJ'ai une préférence pour les oreilles dans le ciel, la balançoire aérienne, aérée, les fromages sous le voile (elle me fait penser à cette photo de ce si beau Guibert : http://www.google.fr/m/search?site=images&gl=fr&client=safari&source=mog&hl=fr&aq=f&oq=&aqi=-k0d0t0&fkt=1118&fsdt=3520&cqt=&rst=&htf=&his=&maction=&q=guibert+hervé#i=148) et plus encore la main & la caresse... Mais je me doute à qui elle(s) appartient(tiennent)...
Quelle jolie série de photos ! C'est beau et dépaysant. Merci :)
RépondreSupprimerLaurent: hum, hum...pas trop mon style ce Guibert !
RépondreSupprimerOui, la balançoire tout là-haut dans la montagne me touche...tout comme les sabots. Ces chaussures en bois, délicatement posées au coin des escaliers me vrillent le coeur, j'sais pas pourquoi.
A bientôt
° Manue °: merci à toi et de rien !
RépondreSupprimerça respire le bonheur, cette lumière, ces animaux, mais surtout ce mode de vie… je sens un manque cruel de nature, je ne suis pas faite pour la ville…
RépondreSupprimerElles me font rever ces photos...
RépondreSupprimerBravo et merci...