En tournant les pages d'un journal régional, j'arrive sur la section nécrologie
et mon regard reste happé par la photo d'une dame, d'un certain âge,
qui s'en est allée après une pénible maladie supportée avec courage apprend-on.
Ses yeux, des lutins.
Ses pommettes, des pommes d'amour.
Sa bouche, fine, esquisse un sourire malicieux, un sourire qui sait bien des choses,
un sourire qui nous transmet un optimisme des plus revigorant.
Ses cheveux, mi-longs et légèrement ondulés, sont ajustés de chaque côté
d'une petite barrette que l'on devine amusante.
La dame, que l'on a presque envie de nommer petite fille tant elle semble jeune et coquine,
dégage une telle sympathie que l'on regrette presque de ne pas l'avoir croisée,
un jour, sur son chemin.
Au-dessus de la photo, quelques lignes pour elle, choisies par sa famille:
Et juste au moment où quelqu'un près de moi dit en pleurant: "Elle est partie !"...
Il en est d'autres qui, la voyant poindre à l'horizon et venir vers eux, s'exclament avec joie:
"La voilà !"...
♥
Hier matin, j'ai parcouru quelques recettes notées sur un vieux carnet, tâché d'huile et de farine séchée.
Même que certaines pages gondolent et sont devenues illisibles.
Mon envie s'est arrêtée sur des biscuits au grué de cacao et ail noir
Le pot d'ail noir n'ayant pas été ouvert depuis quelques temps, la recette tombait à pic.
Ingrédients pour 15-20 biscuits (source: Beau à la louche)
- 30 g de noisettes
- 60 g de farine
- 20 g de sucre glace (25 g pour moi)
- 20 g de grué de cacao (15 g pour moi)
- 25 g de beurre fondu
- 25 g de purée d'amande
- 2 gousses d'ail noir d'Aomori
- 1 jaune d'oeuf
Mixer les noisettes pour les réduire en poudre (de mon côté, j'ai tout d'abord grillé à sec les noisettes,
puis je les ai moulues).
Dans un bol, disposer la farine, le sucre glace, le grué de cacao ainsi que la poudre de noisettes.
Mélanger, puis ajouter le beurre fondu et la purée d'amande. Bien incorporer.
Eplucher puis écraser finement les deux gousses d'ail. Ajouter et mélanger.
On termine par le jaune d'oeuf, on pétrit à la main et on forme un boudin (rond ou allongé).
Personnellement, il m'a fallu ajouter quelques gouttes d'eau pour réussir à former un boudin qui tient.
Emballer le boudin dans du film alimentaire et le conserver 2h au frigo.
Détailler des rondelles, disposer sur une plaque recouverte de papier cuisson
et cuire 10 minutes dans un four préchauffé à 180C.
Laisser refroidir sur la plaque du four.